Le Royaume-Uni veut durcir sa position sur les opérateurs étrangers

Le Royaume-Uni, havre de paix et jusqu'à présent paradis pour le jeu en ligne pourrait lui aussi durcir sa position et forcer les opérateurs voulant démarcher les clients de l'île britannique à demander une licence dans le pays. Une réaction aux nouvelles législations nationales.
Messieur les anglais, tirez les premiers...
Et dans le monde du jeu, ils ne s'en sont pas privés: 888, Partygaming, William Hill, Ladbrokes... Tous ces groupes ont le point commun d'être anglais. Historiquement le pari a toujours eu de l'importance dans le pays a contrario de pays comme la France.
Et pendant quelques années, le Royaume-Uni a été un des seuls à disposer d'une législation, comptant également sur le principe de la libre circulation des services pour faire reconnaître ses groupes en Europe.

Mais deux évènements récents semblent changer la donne.

Paradis fiscaux et législations nationales
Car si les groupes anglais peuvent opérer à peu près librement ils doivent cependant payer de fortes taxes, taxes qui n'existent peu ou prou dans d'autres pays comme Gibraltar ou Malte et qui ont conduit récemment William Hill et Ladbrokes à exporter leur siège dans ces pays.
Egalement, depuis quelques mois, chaque pays situé en Europe refuse la reconnaissance mutuelle des licences, notamment la France ou l'Italie. Pourquoi l'UK devait-il continuer à accepter tout le monde sans bénéficier de la réciprocité?

C'est en tous cas ce que semble se dire le ministère de la culture et du sport qui vient de demander une étude de la situation actuelle afin que toute entreprise désirant opérer sur la marché anglais fasse une demande de licence, afin de mieux filtrer les opérateurs.

L'étude devrait durer jusqu'au 18 juin 2010 et ne devrait donc pas donner de directives avant l'automne.